L’écriture du manuscrit
§ 1
§ 2
§ 3
§ 4
§ 5
§ 6
§ 7
§ 8
Notes
1. Ms. 15.
2. Dans L’art de lever des plans, de tout ce qui rapport à l’architecture civile et champêtre (3ème édition, Firmin Didot, Paris, 1792), Dupain de Montesson consacre une partie entière aux caractéristiques du journal de marche.
3. À titre de comparaison, on peut citer les journaux de Claude Blanchard, de Guillaume de Deux-Ponts ou encore Dupont d’Aubevoye de Laubèrdière. Ce dernier note dans son journal : « J’écris pour moi, pour ma propre satisfaction, et pour me rappeler un jour, certaines époques de la plus extraordinaire, et de la plus glorieuse révolution, dont porte l’histoire ». Cf. « Journal de l’armée aux ordres de Monsieur le Comte de Rochambeau pendant les campagnes de 1780, 1781, 1782, et 1783 dans l’Amérique Septentrionale », Bibliothèque nationale, N.A.F. n° 17691, fol. 209 et fol. 3.
4. Il existe des différences entre le journal de Flohr et les trajets décrits par Louis-Alexandre Berthier, consultables dans le deuxième volume de Rice (Howard C.), Brown (Anne S. K.) (trad. & éd.), The American Campaigns of Rochambeau’s army, 1780, 1781, 1782, 1783, Princeton/Providence, Princeton University Press/Brown University Press, 1972. Le nom des localités ne correspond pas non plus exactement à ceux mentionnés dans le journal de Closen (Evelyn Acomb (éd.), The Revolutionnary Journal of Baron Ludwig von Closen 1780-1783, University of North Carolina Press, Chapel Hill, 1958).
5. Ibid., p. 38-39.
6. On consultera plus loin la notice consacrée à cet événement spécifique et à la narration qu’en donne Flohr.
7. Godechot (Jacques), « La Gazette Françoise, ancêtre des journaux d’armées publiés sous la Révolution », Annales Historiques de la Révolution Française, janvier-mars 1980, p. 125.
8. On peut aller jusqu’à faire l’hypothèse que Flohr a rédigé son manuscrit à la demande d’un « supérieur », comme l’a fait l’officier Saint-Exupéry. Ce dernier a écrit un journal à la demande de son colonel d’après les notes qu’il avait prises pendant son voyage : « j’ai vu presque tout ce qu’on lira » « l’étude particulière que je faisais de l’immortel ouvrage de l’Abbé Raynal me donna l’envie de vérifier tous les ... qu’il contient. Je m’occupais autant que nos relâches pouvaient me le permettre, de la culture et des denrées d’Amérique, du ..., de la population, des nègres, etc. et on en trouvera, à la fin de mes campagnes, quelques fragments. », cité dans Bodinier (Gilbert), Les officiers de l’armée royale, combattants de la guerre d’Indépendance des États-Unis, de Yorktown à l’an II, SHAT, Château de Vincennes, 1983. Ce journal fait l’objet d’un bref article : « Journal d’un officier du régiment de la Sarre-Infanterie pendant la guerre d’Amérique (1780-1782) », Carnet de la Sabretache, 1904, p. 178-179.
9. On songe notamment à ses propos sur les Montagnes Bleues et les fleuves qui se jettent dans la baie de Chesapeake.
10. Pour plus de précisions, on consultera les notes de l’édition critique ainsi que le mémoire de recherche suivant d’Edern Hirstein, « Le Voyage de Flohr (1780-1783), à la croisée des mondes et des pratiques d’écritures », travail dirigé par Isabelle Laboulais, Professeure d’histoire moderne à l’Université de Strasbourg, 2013.
Citer cet article
Edern Hirstein, « L’écriture du manuscrit », dans Isabelle Laboulais (éd.), Flohr. Le voyage en Amérique, ARCHE UMR3400, 2020 (édition numérique : <https://estrades.huma-num.fr/flohr-expo/fr/article/fr-article-1-1.html>, consulté le 13-09-2024)