Le régiment Royal-Deux-Ponts
§ 1
§ 2
§ 3
§ 4
§ 5
§ 6
§ 7
§ 8
Notes
1. Corvisier (André), Histoire militaire de la France, volume 2, Paris, PUF, 1992.
2. Ibid.
3. Le duché de Deux-Ponts était, jusqu’au début des années 1730, une possession du roi de Suède. Le duché participait donc de l’alliance de revers franco-suédoise visant à contenir l’Empire durant tout le XVIIe siècle.
4. L’Alsace était traditionnellement une terre de recrutement. Ses habitants étaient réputés pour être de bons soldats. Par ailleurs, jusqu’en 1727, les recruteurs français n’avaient pas le droit d’opérer au-delà des Vosges. Les soldats alsaciens étaient donc disputés par les Allemands et par les Suisses.
5. Selig (Robert A.), « A German soldier in America, 1780-1783, the journal of Georg Daniel Flohr », The William and Mary Quarterly, vol. 50, n° 3, juillet 1993, pages 575-590.
6. Contrairement aux idées reçues, l’armée d’Ancien Régime n’est pas un milieu exclusivement masculin. Un certain nombre de femmes et d’enfants suivent en effet les troupes. Ainsi, le Journal politique, ou gazette des gazettes raconte qu’une femme du régiment, Elisabeth Ebert, embarquée enceinte à Brest, accoucha à son arrivée à Rhode Island. Cette femme porta son nourrisson pendant toute la campagne, refusant les propositions alléchantes des américains désireux de racheter le nouveau né. Devant le courage de cette femme, le régiment lui fit don de 25 louis d’or à son retour en France. L’épisode fut édifié en exemple dans le numéro d’avril 1784 de la gazette. Journal politique, ou gazette des gazettes, première quinzaine d’avril 1784, Bouillon, 1784.
7. Bavière (Adalbert, de), Der Herzog und die Tänzerin. Die merkwürdige Geschichte Christians IV. von Pfalz-Zweibrücken und seiner Familie, Neustadt, Pfälzische Verlaganstalt GmbH, 1966.
8. Balliet (Pierre), Pallasch (Waltraud), « Elsässer und Lothringer im Regiment Royal Deux-Ponts », Bulletin du cercle généalogique d’Alsace, 2007, n° 157, n° 158, n° 159 et n° 160, p. 5-7, 65-67, 125-127, 183-185.
10. L’un d’eux est conservé aux Invalides.
11. Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, ministère des affaires étrangères, Paris, 1903.
12. Dawson (Warrington), Les Français morts pour l’Indépendance Américaine de septembre 1781 à août 1782, Œuvres latines, 1931.
13. Idem, « les 2 112 Français morts aux États-Unis de 1777 à 1783 en combattant pour l’indépendance américaine », Journal de la société des américanistes, tome 28, n° 1, 1936, p. 1-154. Ces études sur les pertes ont été utilisées dans le débat qui oppose Selig à groupe Xenophon (cf. notice L’assaut de la redoute 9 : entre histoire et mémoire).
14. Il ne comptabilise donc pas les morts en mer.
15. Susane (Louis), Histoire de l’ancienne infanterie française, Paris, Coréard, 1853.
Citer cet article
Grégoire Binois, Daniel Fisher, « Le régiment Royal-Deux-Ponts », dans Isabelle Laboulais (éd.), Flohr. Le voyage en Amérique, ARCHE UMR3400, 2020 (édition numérique : <https://estrades.huma-num.fr/flohr-expo/fr/article/fr-article-2-4.html>, consulté le 13-09-2024)