D10-4 : Historie des heiligen Bischofs Gregorii

← Réception moderne

Présentation

Édition : Peter Andersen

Description succincte

  • Témoins : 3 éditions (v. 1790-1865)
  • Longueur totale des témoins : 100 pages
  • Témoin publié et transcrit : édition princips
  • Longueur du témoin publié : 1089 lignes et 7966 mots
  • Référence numérique : lignes du témoin transcrit (D10-4)
  • Auteur : très vraisemblablement Christian Everaerts
  • Lieu : très vraisemblablement Cologne
  • Date : 1790/1807
  • Source : D10-1

Facsimilés

  • D10-4 (Everaerts 1790/1807 ; Munich BSB, P.o.germ. 628, p. 1-38) – dernière page manquante
  • D10-5 (Everaerts 1810/1814 ; Weimar, V 138, p. 1-32)
  • D10-6 (Simrock 1865 ; Greifswald, 722/Bm 264(12), p. 83-113)

Transcription normalisée (2025)

Structure

  • 14 chapitres commençant par un sous-titre et une initiale haute de deux lignes : 1 (1-62), 2 (63-157), 3 (158-216), 4 (217-272), 5 (273-358), 6 (359-385), 7 (386-440), 8 (441-500), 9 (501-549), 10 (550-592), 11 (593-765), 12 (766-888), 13 (889-957), 14 (958-1089)
  • 26 épisodes : 1 (1-25), 2 (26-27), 3 (28-62), 4 (63-73), 5 (73-81), 8 (81-94), 6 (95-157), 7 (158-216), 10 (217-256), 11 (256-273), 12 (273-303), 13 (303-365), 14 (365-390), 8 (390-443), 9 (444-466), 14 (467-500), 15 (501-549), 16 (550-603), 17 (603-659), 18 (659-813), 19 (814-853), 20 (854-859), 21 (859-918), 22 (918-938), 23 (938-947), 24 (947-957), 25 (957-1073), 26 (1074-1089)

Discours direct

  • 83 répliques entre guillemets : 14, 38, 41, 46, 57, 111, 117, 128, 143, 145, 163, 166, 172, 198, 231, 235, 283, 290, 293, 306, 314, 315, 317, 321, 327, 337, 340, 350, 354, 410, 424, 481, 492, 497, 511, 551, 556, 561, 574, 584, 588, 616, 619, 624, 637, 648, 657, 661, 669, 671, 673, 676, 682, 688, 694, 699, 727, 754, 757, 775, 781, 793, 830, 836, 845, 849, 851, 894, 905, 916, 921, 925, 933, 937, 945, 967, 994, 996, 1000, 1002, 1007, 1016, 1033 (dont 2 avec 4 guillemets en raison d’incises : 851, 1033)

D10-4-03-001-021 (v. 1800) Munich BSB (détail)

Christian Everaerts, Historie des heiligen Bischofs Gregorii, v. 1800, p. 3
Munich BSB, P.o.germ. 628


La version par laquelle nous faisons commencer la réception moderne est complexe et peut-être antérieure à 1800 (D10-4). Elle aurait tout aussi bien pu être considérée comme la dernière version ancienne. C’est une réédition du texte publié en 1692 par Martin von Cochem (D10-1) avec quelques remaniements. Elle parut à Cologne dans l’officine de Christian Everaerts qui était actif comme imprimeur autour de 1800. Le changement le plus important concerne le début. L’édition d’Everaerts supprime l’introduction où Martin von Cochem aborde la question de savoir si le Bon Pécheur finit pape ou évêque et remplace les sept premières lignes du récit par un nouveau début deux fois plus long. Selon le début d’Everaerts, le duc Marcus règna dans les années « 1120 » à l’époque de l’empereur « Otto ». Les deux derniers empereurs ainsi nommés, Otton III et Otton IV, régnaient respectivement de 996 à 1002 et de 1209 à 1218. Le duché de Marcus que Martin von Cochem situe implicitement à proximité de Rome en expliquant que le nouveau-né est déposé sur le Tibre est appelé « Ferrera » dans l’édition de Cologne. Cette graphie erronée qui est corrigée dans une seconde édition publiée par Everaerts (D10-4) renvoie à Ferrare sur le Pô, Ferrara en italien, duché de 1471 à 1597. Dans le récit, la mère dépose toujours son enfant sur le Tibre. Autrement dit, la nouvelle introduction de Cologne est fantaisiste de tout point de vue et ne vise pas à accroître la vraisemblance du récit en dotant le texte d’un cadre spatio-temporel plus explicite. Après cette introduction, l’édition princeps de Cologne suit le texte de 1692 sans modification significative. La formulation est parfois très légèrement modifiée. Les six dernières lignes où Martin von Cochem appelle son lecteur à endurer les adversités en bon chrétien sont supprimées. Cette suppression concerne aussi la référence au chapitre 81 des Gesta Romanorum.

Hormis les modifications affectant le début et la fin, les différences entre les deux éditions concernent surtout les paratextes. L’édition princeps de Cologne change le titre et divise le texte en 14 chapitres pourvus de sous-titres résumant le récit. Elle conserve la division en paragraphes de l’édition de 1692 et remplace seulement certains retraits par des sous-titres précédés de chapitres numérotés. Seulement deux des 14 chapitres ne correspondent pas à un ancien alinéa (chapitres 3 et 4 : 158, 217) Un seul des anciens alinéas (D10-1 582) n’a pas été repris, mais uniquement parce la fin du paragraphe précédent coïncidait fortuitement avec la fin d’une ligne (D10-4 467). Le nouveau texte est structuré en 50 paragraphes contre 49 dans celui de 1692. En raison de la présence de 14 sous-titres contre seulement deux dans la version de Martin von Cochem (D10-1 481 et 958 = chapitres 7 et 12), la réédition est légèrement plus longue avec 7966 mots contre 7794 mots précédemment, soit un accroissement d’environ 2 %.

L’édition princeps de Cologne est rare et peut-être conservé dans un exemplaire unique conservé à Munich. La seconde édition est représentée par trois exemplaires de Hambourg, Paris et Weimar. Ces deux éditions n’ont pas suscité de recherche jusqu’en 1963 où le germaniste néerlandais Johannes Elema (1904-1977), en binôme avec R. van der Wal, se pencha sur l’exemplaire de Hambourg. Sans connaître d’exemplaire de l’édition princeps, Elema constata que l’édition de Cologne représentée par l’exemplaire de Hambourg avait servi à Karl Simrock pour les deux versions qu’il publia de la légende du Bon Pécheur en 1839 et 1865, que la seconde édition de Simrock était bien plus proche de l’édition de Cologne que la première, que l’exemplaire de Hambourg représentait une édition parue entre 1810 et 1814 pendant l’occupation napoléonienne et qu’il devait exister une version antérieure issue de la Contre-Réforme et parue à l’époque baroque, probablement dans la seconde partie du XVIIe siècle. Elema songea à l’History-Buch de Martin von Cochem (p. 319), mais sans parvenir à repérer l’histoire du Bon Pécheur dans ce volumineux recueil, probablement après avoir consulté seulement la première édition de 1687. En 1978, Volker Mertens identifia enfin l’History-Buch comme la source directe de l’édition de Cologne, mais seulement à partir de la troisième édition de 1706. Il constata que l’édition de Cologne contenait des commentaires absents de la troisième édition et conclut que l’édition de Cologne reposait sur la seconde édition de 1692 qu’il croyait perdue (p. 131). Cette supposition était exacte. L’édition de Cologne est issue du premier volume de la seconde édition parue en 1692 (nº 9). Ce volume contient aussi l’histoire d’Hirlanda, une innocente persécutée (nº 94). Cette histoire avait déjà paru dans le premier volume de la première édition de 1687 (nº 70), y précédant celle de Geneviève de Brabant, en allemand Genoveva, une autre innocente injustement accusée d’adultère (nº 74). Ces deux histoires furent également rééditées séparément à Cologne dans l’officine de Christian Everaerts.

Nous possédons très peu d’informations sur cet imprimeur. Il est né en 1749 à Cologne. Son père, Johann Jakob Everaerts, était chapelier. Sa mère s’appelait Marie Helene Niedecken. Christian Everaerts se maria en 1778, probablement avec Catherina Horst, et commença son activité d’imprimeur vers cette époque. Il mourut le 9 juillet 1831 à Cologne et résidait alors à l’adresse Unter Goldschmied nº 19 où il avait son officine (Elema / van der Wal 1963, p. 294). Selon les informations sommaires sur lesquelles repose la notice (Mellot / Queval 1997, p. 257, nº 1534) qui reprise par le Consortium of European Research Libraries (CERL), il était actif à Cologne entre 1780 et 1813 et établi aux adresses « Unter Goldschmied, Nr. 19 » et « Vor Sankt Laurenz Nr. 2040 » Il s’agit en fait du même endroit. Selon deux relevés des habitants de Cologne (Adressekalender 1795, col. 44 et 1797, p. 44), il résidait au « 2040, vor st. Laurentz ». 2040 était donc un numéro général et non celui d’une rue en particulier. Selon une autre référence sommaire, il était actif de 1780 à 1810 (Heitjan 1971, col. 1227-1228, 1278, 1342).

Le Gemeinsamer Verbundkatalog (GVK) recense 85 entrées à son nom, presque toutes sans date. Celles qui sont datées ou datables permettent d’esquisser une évolution de son colophon. Il se présenta toujours comme imprimeur à Cologne avec son nom complet, mais précisa l’emplacement de son officine de différentes manières : « an St. Laurenz im goldenen Dorne » (1783, 1789), « an St. Laurenz » (1790), « unter Goldschmidt N. 19 (2040). » (1792), « unter Goldschmidt N. 2040. (19.) » (1793) et « in der Laurenzstraß. N. 2040. » (1811). Au début de son activité, il faisait référence à l’église Saint-Laurent, fermée en 1803 et démolie en 1818, plus tard à la rue éponyme. Aujourd’hui, la Laurenzplatz porte le nom de l’ancienne église qui se trouvait au sud de la cathédrale. La rue Unter Goldschmied existe toujours. Selon le Gemeinsamer Verbundkatalog, les publications non datées parurent entre 1770 et 1820, mais il s’agit là de datations très incertaines.

Parmi les publications d’Everaerts, nous trouvons 12 histoires reprises par Karl Simrock sous l’appellation « Volksbücher » (livres populaires). Entre 1839 et 1846, Simrock publia une première série de 19 histoires séparément dont les cinq premières incluant celle du Bon Pécheur étaient illustrées de xylographies de Friedrich Wilhelm Gubitz (1786-1870) d’après des dessins d’Eduard Holbein (1807-1875), puis de 1845 à 1867 une nouvelle série en 13 volumes avec un total de 55 histoires, ainsi que des proverbes et des chansons. 17 de ces 55 histoires étaient issues de la première série dont celle sur le Bon Pécheur. Voici la filiation des 12 histoires publiées à Cologne et classées selon leur insertion dans la deuxième série de Simrock (MvC = Martin von Cochem, E = Christian Everaerts, S1 = première série de Karl Simrock, S2 = seconde série de Karl Simrock) :

  • Die schöne Magelone : E (1780/1820), S1 (VII, 1844), S2 (I/2, 1845)
  • Genoveva : MvC (1687, I/74), E (1780/1820), S1 (VIII, 1845), S2 (I/4, 1845)
  • Die Heimonskinder : E (1780/1820), S1 (IX, 1845), S2 (II/1, 1845)
  • Kaiser Octavianus : E (1780/1820), S1 (XI, 1845), S2 (II/3, 1845)
  • Fortunatus : E (1780/1820), S1 (XIV, 1845/1846), S2 (III/2, 1846)
  • Der gehörnte Siegfried : E (1780/1820), S1 (XVIII, 1846), S2 (III/5, 1846)
  • Dr. Johannes Faust : E (1780/1820), S1 (XIX, 1845), S2 (IV/1, 1846)
  • Till Eulenspiegel : E (1780/1820), S1 (IV, 1842), S2 (X/4, 1864)
  • Hirlanda : MvC (1687, I/74), MvC (1692, I/94), E (1780/1820), S2 (XII/2, 1865)
  • Gregorius auf dem Stein : MvC (1692, I/8), E (1780/1820), S1 (II, 1839), S2 (XII/3, 1865)
  • Die sieben weisen Meister : E (1780/1820), S1 (III, 1842), S2 (XII/4, 1865)
  • Zwölf Sibyllen Weissagungen : E (1780/1820), S2 (XIII/4, 1867)

Aucune des douze éditions de Cologne n’est datée. Celles de Simrock sont également dépourvues de date et simplement présentées comme « imprimées cette année » (Gedruckt in diesem Jahr), mais elles sont généralement datables, par exemple d’après des commentaires datés. Le volume XII de la seconde série qui contient le Bon Pécheur comporte ainsi une explication de Simrock datée du 15 avril 1865 (p. 247).

Dans cinq de ces 12 éditions, Everaerts situe son officine dans la rue Unter Goldschmidt, avec le numéro 19 ou 2040 ou les deux (Der gehörnte Siegfried, Genoveva, Die Heimonskinder, Hirlanda, Till Eulenspiegel). Deux fois, il la situe par rapport à l’église Saint-Laurent (Dr. Johannes Faust, Gregorius auf dem Stein : « an St. Laurenz. N. 2040 »), quatre fois par rapport à la rue éponyme (Fortunatus, Kaiser Octavianus, Die schöne Magelone, Die sieben weisen Meister). Si nous nous fions au faible indice livré par l’évolution du colophon, l’édition du Bon Pécheur est antérieure à la fermeture de l’église en 1803 et contemporaine de l’édition Dr. Johannes Faust, que l’on date d’environ 1794. Le terminus ante quem est la mention de l’édition de Cologne par Joseph Görres en 1807. Après la mort du maréchal Ernst Gideon von Laudon le 14 juillet 1790, Everaerts publia un poème funèbre comme imprimeur « an St. Laurenz ». Nous proposons donc de situer l’édition princeps de Cologne entre 1790 et 1807.

Elema situe l’exemplaire de Hambourg entre 1810 et 1813/1814 d’après une référence à la direction générale de l’imprimerie et de la librairie figurant sur le titre. La direction générale fut établie le 1er février 1810 et les troupes françaises se retirèrent de Cologne le 14 janvier 1814 (p. 294-295). L’exemplaire de Hambourg parut donc bien entre ces deux dates, mais ce n’était pas la première édition.

Une recherche dans les catalogues en ligne, tels le WorldCat et le Gemeinsamer Verbundkatalog, a seulement permis de localiser quatre exemplaires :

  • Hambourg SUB (A/31581: 2), 32 pages (D10-5), photocopies : Groningue, Universiteitsbibliotheek (A 607)
  • Munich BSB (P.o.germ. 628), 39 pages (D10-4)
  • Paris BnF (K-14818), 32 pages (D10-5)
  • Weimar (V 138), 32 pages (D10-5)

Trois exemplaires supplémentaires avec 32 pages se trouvaient à Berlin jusqu’en 1945. Seul l’exemplaire de Munich est disponible en ligne. Il compte 38 pages contre 39 initialement. La dernière page est perdue. C’est l’exemplaire que nous avons choisi de rééditer, car il représente l’édition princeps parue entre 1790 et 1807. Cet exemplaire divise le texte en 14 chapitres et les dote de sous-titres. Cette division et ces sous-titres sont absents de l’exemplaire de Weimar qui ne compte que 32 pages, comme ceux de Hambourg et Paris. Le texte lui-même a également subi quelques légères retouches visant notamment à simplifier des expressions redondantes. Deux des alinéas sont supprimés (D10-4 561 et 909). L’Universiteitsbibliotheek de Groningue possède seulement des photocopies assez anciennes, réalisées d’après l’exemplaire de Hambourg, avec la référence à l’occupation française qui manque dans l’exemplaire de Weimar : « Mit Genehmigung der general Direction zu Paris. | Einreg. N. 6672. Depart. N. 3769. | Köln am Rhein, | bei Christian Everaerts in der Laurenzstraß N. 2040. » S’il est fort possible que le relevé actuel soit incomplet, il est avéré qu’au moins deux variantes principales du texte parurent dans l’officine d’Everaerts. Nous avons choisi les sigles D10-4 et D10-5 pour ces deux variantes. Les deux pages de l’exemplaire de Hambourg que nous avons consultées grâce aux photocopies de Groningue font apparaître de très légères différences avec l’exemplaire de Weimar, notamment dans la bordure florale (p. 2). Le sigle D10-5 représente donc au moins deux variantes avec des différences mineures dans la mise en page. Everaerts publia donc le texte au moins trois fois. Il réédita également Der gehörnte Siegfried plusieurs fois. Il existe six exemplaires de ces éditions qui présentent tous de légères divergences (cf. Gottfried-Portal, nº 27-32). À en juger d’après le nombre des exemplaires conservés, l’histoire du Bon Pécheur connut un succès comparable et fut peut-être éditée plus de trois fois par Everaerts. Après sa mort en 1831, sa veuve Catharina Horst continua à rééditer des textes et fut condamnée pour plagiat, mais le procès-verbal du 6 mai 1835 n’évoque pas d’édition avec le Bon Pécheur. Au moment de sa condamnation, la veuve avait 82 ans et avait donc 25 ans lors de son mariage si c’est elle que Christian Everaerts épousa en 1778 (Nachdrucksangelegenheiten 1835, col. 883-892).

En 1839, Simrock s’inspira de la seconde édition de Cologne pour une réécriture de la légende du Bon Légende qui repose en fait essentiellement sur le Gregorius de Hartmann, édité l’année précédente. Simrock emprunta avant tout le titre à la seconde édition de Cologne tout en conformant la fin au texte de Hartmann. Dans la version de Simrock, le Bon Pécheur devient certes évêque, mais il s’agit de l’évêché suprême, à savoir celui sur toute la chrétienté. Nous avons choisi de doter la première version de Simrock d’un nouveau sigle (D11).

Sa seconde version de la même histoire fait partie de l’avant-dernier volume de sa seconde série de Volksbücher et ne parut qu’en 1865. Simrock s’appuya cette fois-ci exclusivement sur la seconde édition de Cologne et se contenta de retoucher le texte assez superficiellement. Nous avons doté la seconde version de Simrock d’un sigle indiquant cette filiation (D10-6). Cette version est dépourvue d’une division en chapitres et de sous-titres et s’inspire plus précisément de l’exemplaire qui est aujourd’hui conservé à Weimar. Celui-ci fait partie des ouvrages ayant appartenu à Simrock selon le catalogue manuscrit réperoriant les acquisitions de l’année 1955. Il contient de très nombreuses annotations manuscrites de Simrock et celles-ci concordent avec son édition de 1865. Il changea à tel point l’orthographe, le lexique et la formulation qu’il serait trop long de dresser une liste exhaustive de ses modifications. Nous n’avons cependant relevé aucune abréviation ou amplification majeure. La suppression la plus importante ne dépasse pas une ligne (D10-4 759 : wegen der fremden Sünden verschöne deinen Knecht).

La seconde série de Simrock connut un immense succès. Au moins dix exemplaires du volume XII sont disponibles en ligne :

Cette série, parue à Francfort-sur-le-Main chez Christian Winter (1808-1882), fut rééditée à Bâle chez Benno Schwabe (1841-1907), toujours avec l’indication « Gedruckt in diesem Jahr ». Après un apprentissage commercial à Francfort-sur-le-Main, Schwabe s’établit en 1868 comme imprimeur à Bâle. La plupart des catalogues, tel le Gemeinsamer Verbundkatalog, datent le vol. XII de 1892, celui de l’Universitätsbibliothek de Bâle de 1887. L’édition bâloise fut rééditée en facsimilé en 1974 à Hildesheim par Olms.