Réception moderne

← Page d’accueil

Notre projet porte en premier lieu sur les versions anciennes antérieures à 1800. Initialement, il était prévu de terminer le projet dans la première moitié de l’année 2025, avant que l’oeuvre de Thomas Mann tombe dans le domaine public. En raison de la prolongation de la délégation accordée par le CNRS au porteur du projet jusqu’en 2026, il a été décidé d’ajouter une extension chronologique incluant la réception tardive qui représente une vingtaine de versions postérieures à 1800 et en tout cas consignées ou éditées après cette date. Il s’agit de plus de 600 pages supplémentaires, à une exception près toutes imprimées et reposant sur des manuscrits perdus ou, dans quelques cas, actuellement non localisés. Les deux versions allemandes éditées en 1940 et 1957 seront résumées dans les pages respectives. Il en est de même pour les deux textes de Thomas Mann que nous mettons en ligne. Les textes édités entre 1823 et 1929 relèvent aujourd’hui tous du domaine public, de même que presque toutes leurs traductions. Ceux qui n’ont pas encore été traduits seront accompagnés de nos propres traductions. Le corpus postérieur à 1800 représente près de 200.000 mots dont environ 45 % issus de l’Élu, aujourd’hui la version la plus connue de la légende, peut-être même la plus lue depuis le XIIe siècle, en concurrence pour sa diffusion avec le Gregorius de Hartmann et les chapitres pertinents des deux recueils médiévaux Gesta Romanorum et Der Heiligen Leben. Nous avons doté les versions tardives de sigles dans la continuité de ceux des versions anciennes et selon le même principe. L’année indiquée est celle de l’édition princips. Quand l’édition repose sur un manuscrit, la date de celui-ci est ajoutée entre parenthèses. La langue de l’original est également précisée entre parenthèses quand elle diffère de celle du texte édité.

Les versions postérieures à 1800 seront présentées, éditées et commentées selon le modèle appliqué aux versions antérieures, avec une bibliographie répertoriant, sans viser l’exhaustivité, les manuscrits, éditions et traductions, avec une liste des noms propres, mais sans description détaillée des témoins et sans relevé des exemplaires conservés et des leçons divergentes. Nos présentations seront progressivement accessibles par les liens de cette page. Des liens provisoires renvoient aux éditions que nous prévoyons de transcrire.

Les versions récentes sont classées en deux catégories en fonction de leur appartenance avérée ou non au corpus de la légende du Bon Pécheur. L’appartenance est avérée quand le protagoniste porte un nom correspondant à Grégoire en français. Parmi les innombrables récits d’inceste sur des personnages anonymes ou portant un autre nom, la seconde catégorie n’intègre que ceux qui ont été directement associés à la légende du Bon Pécheur, notamment par Yoav Elstein (1986) et Brian Murdoch (2012).

13 versions postérieures à 1800 avec appartenance avérée au corpus de la légende du Bon Pécheur

  • D10-4 : Everaerts, Christian, Historie des heiligen Bischofs Gregorii, allemand, 1794/1807, 7966 mots
  • D11 : Karl Simrock, Gregorius auf dem Stein, allemand, 1839, 11481 mots – présentation encore indisponible
  • D12 : Franz Kugler, Gregor auf dem Steine, allemand, 1840 (1832), 1030 mots (168 vers)
  • D10-5 : Simrock, Karl, Historie des heiligen Bischofs Gregorius, allemand, v. 1865, environ 7700 mots
  • D13 : Laura Gonzenbach (éd.), Vom Crivòliu, allemand (italien/sicilien), 1870, 1219 mots – présentation encore indisponible
  • I2 : Giuseppe Pitrè (éd.), Grigòliu Papa, italien/sicilien, 1875, 1234 mots – présentation encore indisponible
  • CA : Antoni M. Alcover (éd.), Gregori Papa, catalan/majorcain, 1913, 5408 mots
  • CZ1 : Václav Tille (éd.), Papež Řehoř (Pape Grégoire), tchèque, 1926, 473 mots
  • D14 : Hanna Stephan, Die glückhafte Schuld, allemand, 1940, 21695 mots
  • D15 : Thomas Mann, Doktor Faustus, allemand, 1947 (ch. 31, p. 487-490), 1094 mots
  • D16 : Thomas Mann, Der Erwählte, allemand, 1951, 83006 mots
  • D17 : Rudolf Henz, Der Büßer, allemand, 1957, 19749 mots
  • D18 : Gottfried Henßen (éd.), Gregor am Stein, allemand (Anton Krukenfelner, Csobanka), 1959 (28/07/1956), 1565 mots

11 versions postérieures à 1800 sans appartenance avérée au corpus de la légende du Bon Pécheur